Pleure, pleure, fillette de sucre et de baisers,
Cache ton malheur par des mots acérés.
Pourquoi librement t'es tu attachée,
Toi, petite fée, dans cette cage dorée ?
Tu es amoureuse de l'homme en demi-teintes,
Tu aimerais qu'il soit là pour retrouver la clé,
Le bonheur ! Tout en esquives et en feintes,
Un tonnerre d'attentions pour un coeur enfermé.
Prison de glace, geôle de feu, amours tièdes,
Distance, déception et sourires mièvres,
Une jeunesse en fuite, une course éperdue.
La tristesse te gagne même si tu ne perds pas.
La passion maligne passe de vie à trépas ;
Les chaînes au poing, la joie s'est perdue.
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